Crise sécuritaire au Burkina : quelles stratégies pour une meilleure résilience des femmes

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Depuis de nombreuses années il sévit au Burkina Faso un climat d’insécurité profond. Plus de 765000 déplacés et 2410 écoles fermées à l’intérieur du pays. Et la situation ne s’améliore pas avec le temps. Quelles contributions pourraient apporter les femmes à l’amélioration de la situation ? Le Burkina Faso compte « 51,7% » de femmes, pourquoi ne pas les inclure dans le processus de lutte ? Je m’explique.
Dans les régions reculées ou cette situation d’insécurité se ressent, les femmes sont pour la plupart analphabètes…Mais, doit-on être alphabétiser pour se défendre ? On remarque aussi que ces femmes sont battantes, elles sont semblables à des lionnes féroces quand il s’agit de défendre leur progéniture et leur famille. On l’a vue lors de l’insurrection populaire ou les femmes, toutes éducations et milieu de vie confondues sont sortis pour montrer leur mécontentement. Et vous serez d’accord avec moi que cela a beaucoup changé les choses.
Elles ne demandent qu’à s’impliquer, alors je propose :

  • Qu’on fasse une campagne de prise de conscience dans les zones et régions les plus touchées ou même si possible sur tout le territoire burkinabè. Prise de conscience en ce qui concerne leur capacité a aidé le pays à sortir de cette situation, leurs forces… Cela servirait à leur faire prendre conscience du fait qu’elles sont importantes et peuvent apporter leur aide…leur montrer qu’elles peuvent changer les choses. Pour ce 8mars le thème est bien choisi mais doit être réellement traiter avec sérieux par les femmes. Je veux dire par là que les femmes doivent pour ce 8mars se parer de courage, de confiance en soi et non de bijoux. S’habiller intellectuellement et débattre sérieusement sur comment sortir de cette situation et non s’habiller de pagne qui seront éphémère. Elles doivent poser des actes qui pourrons impacter notre pays car elles sont capables de cela.
  • la femme est celle-là même qui donne la vie et pour la plupart des cas elle est celle qui guide. C’est elle qui éduque donc c’est elle qui fait notre société. Elle doit dans ce contexte s’occuper des siens et transmettre des valeurs positives qui freineront le flux de l’enrôlement. Les femmes sont plus aptes à surmonter les épreuves difficiles donc elles doivent prendre conscience de cette force et si possible la transmettre. La résilience est la caractéristique première d’une femme. Si elle n’était pas résiliente aucune, n’aurait fait plus d’un enfant.undefined

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